QUIZZ-REPONSE

" L'énergie épouse la forme de son environnement et l'humain suit l'énergie"

Comprendre comment vivent les personnes habitant dans un lieu,

c'est savoir décrypter l'image contenue dans sa forme

Exercez votre œil et votre imagination

Quelle forme identifiez-vous dans les limites de cette commune?

Est-ce que cela fait sens avec ce qui s'y passe ?

Il fallait voir une chaussure

Et en effet l'industrie de la chaussure marque l'histoire de Roman-sur-Isère

Wikipédia

Après 1850, l’économie et la société romanaises subissent leur mutation majeure avec le développement de l’industrie de la chaussure pour laquelle travaillent, en 1914, 5 000 ouvriers et ouvrières, à l’origine d’un mouvement syndical puissant.

Dès la fin du XIXe siècle, Joseph Fénestrier impose la première marque de chaussure, « UNIC ». La ville change : sa population atteint 10 000 habitants, les remparts sont démolis, les quais construits, le chemin de fer attire de nombreux ateliers de chaussures.

Après la Première Guerre mondiale, l’industrie de la chaussure bénéficie alors d’une certaine prospérité, la population compte 17 000 habitants

La crise mondiale des années 1930 est particulièrement dramatique pour la chaussure de Romans, qui vivait en partie des exportations. La création d’une grande foire économique, en 1930, apparaît comme l’un des palliatifs.

Avec la 2ème guerre mondiale, l’industrie de la chaussure redevient florissante, en particulier avec Charles Jourdan qui crée des magasins dans le monde entier ; elle emploie 4 000 salariés.

La population continue à croître, de 20 000 habitants en 1945 à 30 000 en 1968.

Mais à partir de 1974, la crise désorganise profondément l'industrie de la chaussure : la concurrence étrangère lui est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements : en 25 ans, les effectifs passent de 4 000 à 1 000 salariés.

En 2004, quelques noms défendent encore une production de chaussures de qualité : Jourdan, Kélian, Clergerie.

Une nouvelle dynamique commerciale s’annonce avec l’ouverture de Marques Avenue, un espace de magasins d’usines, dans l’ancienne caserne Bon.

Robert Clergerie sauve sa société, vendue en 2000 à un groupe financier, en la rachetant en 200519, au bord du dépôt de bilan. La société sauve 170 emplois et réembauche depuis 2005 près de 80 salariés pour remonter à 250.

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